Yule
Comment ce confinement m'a brisé
Je suis supposée aller me balader avec un de mes deux meilleurs amis dans une heure.
Odile
Ma vision personnelle du bonheur
On en a gros
Déprime hivernale de merde
Je ne code pas durant mon temps libre
All the dirt and sand we get on our clothes
Être une femme dans l'IT
Incroyable ! A 34 ans, elle réussit à aller dans un endroit inconnu toute seule sans être prise de crise de panique
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Ca devait rester en famille
Sens dessus dessous
Le train-train quotidien
Beyond Tellerrand — an event about web, dev, design (edition 2018)
Beyond Tellerrand is a great human experience to live, not only for people working in web or design, but for everyone. Let’s be honest, now more than ever, we need to renew ourself, to evolve, to adapt, to innovate. Beyond Tellerrand is the place to be if you need inspiration to learn how to think out of the box.
Avaler le joueur de guitare
Elle s'appelle Hélène et c'est une fille pas comme les autres
Je n’ai pas rencontré Hélène Rollès, l’idole des jeunes, chanteuse interplanétaire et actrice aux nombreux oscars non reçus malgré un mérite indiscutable. Mon Hélène, bien que moins connue, a, à mon humble avis, beaucoup plus de mérite.
L'homme aux multiples saisons
Unis pour mille vies
Le tigre en Mara
L'idiot magique du village
Une page jamais tournée
Epiphaneia
Andrea - À l'écoute du papillon
Le loup dans la bergerie
D’un simple regard
Encre
Allez, on change de vie
16h33
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It's not about being the best. It's just about being happy.
Emploi numérique - les serfs 2.0
Lorsque l’économie n’est plus au service de l’humain
La torture de l'appareil dentaire
Job alimentaire ou carrière, a-t-on vraiment le choix ?
Comment faire caca au bureau en toute discrétion
Le Sorcier
Le père
Icare est dans la chambre de son fils. Auparavant, il a monté les escaliers, les bras portant le linge que son fils a oublié de remonter la veille au soir. Ranger le salon et remettre à sa place les choses qui doivent y être. Icare a du temps devant lui ce matin, il est en congé. Il avait hésité avant de rapporter les affaires dans la chambre de son fils car, comme il l’avait enseigné à ses enfants, ils devaient se débrouiller et ne pas compter sur leurs parents. Son épouse aime tenir sa maison en ordre et ses affaires délaissées n’allaient pas provoquer un scandale mais il était préférable qu’elles soient remises à leur propriétaire. Alexandre allait rentrer tard ce soir. Il a son entraînement de sport avec son frère. Icare ne sait même plus ce que font ses fils. Du tennis ? Non, ça c’était lorsqu’ils étaient au collège… Du foot ? Non, ils n’aiment pas beaucoup le football… Oh, il ne sait plus mais tant que ça leur permet de se sentir bien dans leur peau et que ça entretient leur forme, quelque soit le sport, il les soutient, comme toujours.
Impératrice rouge
Mother
Elle se levait ce matin, le sourire aux lèvres. Elle était heureuse parce qu’elle remontait à loin la dernière visite de ses garçons. Et ils venaient lui rendre visite tout à l’heure. Elle était si fière de les avoir portés tous les deux en elle. Hadrien et Alexandre. Après s’être habillée, elle descendait à la cuisine pour préparer des cookies pour ses deux petits monstres. Elle les aimait tant. Durant plus d’une heure, elle mettait toute son âme à préparer ces biscuits. Vers 11h, ils débarquaient chez elle. Ils étaient en sueur. Elle les accueillait néanmoins avec un sourire que rien n’aurait pu effacer. Ils déposaient leurs sacs sur le plancher. Elle était fière, si fière ! Elle les prit dans ses bras, ses jumeaux si beaux et si intelligents… Puis ils s’animèrent autour d’elle : ranger ce sac, enterrer celui-ci, mettre celui-là au grenier. Elle retournait dans la cuisine, arrangea un plat, le décorait d’une fleur. Ca sentait l’orange. Alex adore ça. Elle déposa le plat dans le salon, sur la table qu’elle avait décorée la veille comme dans ce catalogue qu’elle reçoit par la poste… Elle les regardait par la fenêtre jouant avec les pelles de son défunt époux… Comblée. Lorsqu’ils eurent fini, ils revinrent dans la maison. Elle les pria de s’asseoir. Elle leur servit un verre de lait à chacun. Ils la regardaient avec tristesse.
Pâte à modeler
Ta robe glissait et suintait. L’assassin t’a couverte d’une jolie couleur. Arbore ce fleuve délicat. Découle vers l’avenir. Le Rien. Quelle douceur de te voir mourir. C’est délicieux même. Tu n’es plus qu’une fleur. Une fleur qui perd un à un ses pétales. Si belle, si serpentine. Tu tords ton corps. Tu l’enrobes de ta douleur, de ta peur, de ta peine. J’en mangerai de ces images. Tu me donnes l’envie, l’amour, la grâce. Ma muse meurt. Ma belle et douce… Je te ferai l’amour quand tout sera fini. L’odeur métallique de sang… Je t’aurai éviscéré moi-même si j’avais su que c’était si lourd de sens et de magnificence.